TPE sur la soie d'araignée

Les araignées orbitèles

Chez les araignées, un usage abondant de la soie n’est pas systématique. De façon générale, dans le cadre de l’utilisation d’une soie naturelle par l’homme, la soie utilisée est celle d’araignées orbitèles (et plus particulièrement de Nephila inaurata, la néphile dorée), car celles-ci produisent une toile dite orbitèle chaque jour.
La toile orbitèle est l’exemple d’utilisation de la soie le plus représenté, dans la littérature ou dans l’art de façon générale, car elle est une des plus faciles à observer, et la plus esthétique selon nos critères. On la nomme ainsi en raison de sa forme circulaire. Différents types de soie sont utilisés dans sa fabrication (voir I. 1) ).
La toile orbitèle est généralement tissée à l’aurore, pour capturer des proies diurnes, ou au crépuscule, pour capturer des proies nocturnes. Les araignées ont pour habitude de consommer les restes de leurs toiles avant d’en tisser une nouvelle, car celles-ci sont faites de protéines (fait mis en évidence dans I.2) ). Celles-ci ne doivent pas être gaspillées, et sont systématiquement réingérées si elles n’ont pas servi à la capture d’une proie.
La construction de la toile suit un schéma complexe :

Etapes de construction d'une toile orbitèle

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Etapes de la construction d'une toile orbitèle

L’araignée est d’une précision extrême au début de sa vie, véritable géomètre mesurant angles et longueurs à l’aide du gabarit de ses pattes, perdant en régularité au fur et à mesure de son vieillissement.
Les mâles adultes, errants à la recherche de femelles, ne tissent pas de toile autre que la toile spermatique ou un filin de sécurité si l’occasion se présente.
La néphile dorée (N.inaurata) est la plus utilisée dans la production naturelle de soie également à cause des grandes quantités qu’elle peut produire et des propriétés particulières d’élasticité et de résistance de sa soie (voir II. 2) ). Néanmoins, dans le cadre de ce TPE, nous n’avons pas porté notre choix sur l’élevage de cette espèce.

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