Nous savons que la soie d’araignée est résistante, élastique, collante, isolante et imperméable. Elle est cependant très difficile à récolter, ou même à produire.
J’ai alors cherché quelles pourraient être les différentes utilisations possibles ou non de la soie d’araignée dans notre société, et leurs "défauts" :
-Des gants isolants ou des isolants pour câbles électriques (peu d’intérêt, car même si on a démontré que la soie est isolante, le caoutchouc, bien plus simple à produire, est tout aussi efficace).
-Un trampoline (très difficilement réalisable, et ceux déjà vendu dans le commerce sont très efficaces).
-De la pâte à fixe, qui aurait les propriétés collantes de la soie d'araignée, qui serait un bon substitut aux pâtes à base de pétrole qu'on trouve dans le commerce.
-Des chewing-gum "protéinés" naturels.
-Des parapluies (la soie est imperméable/insoluble dans l'eau; néanmoins, les toiles utilisées sont aussi efficaces et plus pratiques à produire).
Je sais que certaines de ces idées peuvent paraître assez futuristes, mais cela pourrait sûrement s’envisager dans quelques années, lorsque nous auront trouvé un moyen efficace d’obtenir de la soie d’araignée, artificielle ou naturelle.
Une utilisation de la soie dans la recherche spatiale pourrait être profitable; en effet, une sonde avec une carcasse en soie très compacte (comme les nids d'Eresus) présenterait bien des avantages, comme la légèreté. De plus, si on imagine une sonde fonctionnant comme un organisme, avec plusieurs mini-robots munis de deux pattes pour se déplacer sur la soie, capable d'absorber la soie pour ensuite la filer à nouveau, la sonde pourrait être polymorphe, et ne se retrouverait pas bêtement coincée dans un fossé. De plus, sa structure lui permettrait de passer dans des zones libérant des gaz acides, ou même, si on en trouvait, dans des zones remplies d'eau liquide.
Des canots de sauvetage peuvent aussi être construits; en effet, au vu de sa faible densité, le canot flotterait sans problèmes. Réalisé en soie non collante et autogonflant, par son imperméabilité et son isolation thermique, la sécurité des passagers serait assurée.
Sur le même modèle, des combinaisons de plongée pourraient être envisagées, plus fines, donc plus pratiques à porter et à enfiler que les actuelles combinaisons en lycra, gardant parfaitement la chaleur interne, elles présenteraient l'avantage d'être très extensible, donc, multi-tailles. De plus, elles seraient non-polluantes, car, donc, naturelles.
Néanmoins, toutes ces propositions se heurtent au problème majeur déjà énoncé: la production de la soie est très délicate, pas toujours éthique, et relativement difficile. D'un point de vue commercial, à moins de trouver une méthode de production plus pratique et plus rentable (synthèse des protéines par des micro-organismes? Reproduction en laboratoire des glandes séricigènes à grande échelle?), une commercialisation de ces produits "améliorés" n'est pour le moment pas envisageable.
-Elastique pour sauter à l'elastique: élasticité variable selon la traction exercée donc plus de sensations durant le saut.
-Parachute: Soie très serrée, très légère qui ralentira la chute.
-Bâche de protection pour les chantiers.
-Sports (escalade) car la soie ne subit pas de torsions et est très légère
La soie peut servir, au vu de sa résistance, de corde d'escalade.
De plus, comme elle est solide et élastique, on peut en faire des trampolines.